rendre les papilles heureuses

à travers mes photos, vous présenter la bouffe telle que je la vois  

rencontres, toujours ces précieuses rencontres…

© Colombine Drouin

Déjà petite, encore habitant en Pologne, je souhaitais goûter à tout, j’observais ma grand-mère préparer les carpes, mettre le lièvre en bocal, rouler ses pâtes, confectionner les conserves de mirabelles et recevoir toute la famille le dimanche pour un repas trois services concocté dans sa minuscule cuisinette de la vieille ville.  Sur sa table il y avait toujours un bouquet de fleurs. Elle nous montrait comment bien choisir les aliments au marché public et préparait tout ‘à l’œil’.  Il fallait éplucher les pommes de terre avec beaucoup de soin, car le gaspillage était inacceptable.   On mangeait au fil des saisons en profitant des récoltes ou des conserves.  On partait en famille pour cueillir des champignons à l’automne et les cuisinières n’avaient pas de scrupules à imbiber nos gâteaux d’anniversaire de kirsch.  Une belle époque, l’époque des papilles heureuses.

 Circa ’93.

Ma grand-maman avec ses lièvres, portant un t-shirt de son seul voyage au Canada… ♥ 

Plus tard, arrivée sur notre terre d’accueil, j’ai vu ma mère se démener pour s’adapter aux aliments d’ici… oh Chère Amérique tu l’as fait travailler!  

Maman m’a appris les classiques, le réconfort dans l’assiette, l’abondance durant les Fêtes, la chaleur d’une soupe d’automne, les plats qui mijotent longtemps et ceux de tous les jours. Elle m’a transmis le besoin d’en faire assez pour se régaler des restes et de toujours accueillir la visite à bras ouverts.

Sur evakuisine je souhaite partager recettes et découvertes pour vous donner l’eau à la bouche et rendre vos papilles heureuses!

Alors, on mange quoi?

 

« Une bonne cuisinière est une fée qui dispense le bonheur. »